dossier
Des bombes pour la liberté : l’héritage américain de la guerre préventive
, Numéro 2
Pour qui a vécu l’invasion de l’Irak en 2003 par les Etats-Unis, les dernières semaines ont pu raviver de mauvais souvenirs. La « guerre des douze jours » selon les termes choisis par Donald Trump, en référence à la durée qui sépare les premiers bombardements israéliens en Iran du cessez-le-feu approuvé le 24 juin, doit surtout sa brièveté à la supériorité militaire écrasante des agresseurs. Et si la guerre d’Irak a duré plusieurs années, il n’a fallu que 40 jours après l’invasion pour que George W. Bush déclare l’achèvement des combats conventionnels, et donc la défaite de l’armée irakienne. Entre les deux événements, la grammaire de la guerre « préventive », le brouillard de la désinformation et la promesse d’un Orient libéré par les bombes n’ont pas changé, quels que soient les ennemis du jour. En 2003, les États-Unis interviennent au Conseil de sécurité des Nations Unies. C’est le 5…
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Cet article a été publié dans un numéro papier de Parti des femmes.
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