dossier
Prison : le féminisme s’arrête au parloir
, Numéro 5

Inauguration des prisons de Fresnes-les-Rungis, Roty, Louis Oscar (Paris, 11–06–1846 – Paris, 23–03–1911), graveur en médailles – Médailleur, CC0, via Wikimedia Commons
Fin avril 2025, la loi visant à « sortir la France du piège du narcotrafic » a été définitivement adoptée. Cette proposition s’inscrit dans une surenchère répressive menée par le camp présidentiel et les partis de droite. En partie dénoncé par les associations de protection des droits humains, le féminisme majoritaire, encore discret sur les questions d’anticarcéralisme, est resté plus en retrait sur le sujet. Pourtant, étant profondément structuré par les rapports sociaux de domination, notamment classistes et racistes, le système carcéral n’échappe pas non plus aux logiques patriarcales. Derrière les murs des prisons, les femmes subissent une invisibilisation systémique : marginalisées numériquement, elles sont ignorées dans les politiques pénitentiaires, et abandonnées par les dispositifs d’accompagnement. Au sujet des femmes en prison, les chercheur-euses parlent d’une « double peine », et à raison. En France, elles représentent environ 3,5% des détenu-es, et sont souvent incarcérées loin de leur lieu de vie…
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Cet article a été publié dans un numéro papier de Parti des femmes.
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