COP30 : Macron, Lula, et l’Amazonie

, Numéro 10

Alors que la COP30 se tient depuis le 10 novembre à Bélem, les images de militant-es autochtones repoussé-es aux portes de la conférence ont fait le tour du monde. Le Brésil se targue d’une participation autochtone inédite, mais les revendications contre la destruction de l’Amazonie restent ignorées. Malgré de bons résultats récents contre la déforestation, le président Lula a annoncé l’autorisation d’exploiter de nouveaux gisements pétroliers par Petrobras. Derrière cette décision se joue une reconfiguration de ses alliances politiques en vue d’un quatrième mandat en 2026, et la difficulté de cette figure du Parti des travailleurs à rompre avec les théories développementalistes et l’aubaine que représente le pétrole pour le Brésil. Mais les appétits pour l’Amazonie ne se limitent pas au Brésil. Mediapart révélait cette semaine que la France était venue accompagnée d’une délégation industrielle, offrant des badges à TotalEnergies, EDF, Vinci et Engie. Ces entreprises partagent des intérêts majeurs…

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Cet article a été publié dans un numéro papier de Parti des femmes.

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