La France endettée : c’est grave, docteur ?

, Numéro 6

Fin 2024, la dette publique française, en augmentation constante depuis 20 ans, s’élevait à 3303 milliards d’euros, soit 113% du PIB. Selon cet indicateur, la France figurait parmi les trois pays les plus endettés de l’UE, derrière l’Italie et la Grèce. Sur les plateaux télé et dans les couloirs des ministères, on s’alarme :  si notre dette explose, c’est que nous vivons au-dessus de nos moyens, notre économie peinant sous le poids d’un modèle social trop coûteux. Pour éviter de sombrer dans le surendettement, nous n’aurions d’autre choix que celui de la tempérance budgétaire, et les 44 milliards d’économies péniblement défendus jusqu’à sa chute par François Bayrou. À première vue, la mécanique de l’endettement d’un État ressemble à celle d’un ménage. Lorsque les dépenses excèdent les recettes du budget, on parle de déficit. Pour financer ces déficits, l’administration centrale peut emprunter sur les marchés financiers en émettant des obligations pour…

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Cet article a été publié dans un numéro papier de Parti des femmes.

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