Procès le Scouarnec : la réponse pénale encore dans l’impasse

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Au terme de trois mois de procès concernant l’affaire Joël Le Scouarnec, le verdict est tombé : 20 ans de prison, la peine maximale prévue par la loi, assortie d’une période de sûreté aux deux tiers. Le médecin, condamné pour des faits de viols et d’agressions sexuelles sur au moins 299 patient-es, a annoncé qu’il ne ferait pas appel. Cependant, la rétention de sûreté, qui permet qu’un détenu, après avoir effectué sa peine, puisse être placé en centre médico-judiciaire, n’a pas été retenue par les magistrats. Ce choix a déçu un certain nombre de parties civiles. Joël le Scouarnec est un chirurgien reconnu auteur de viols et d’agressions sexuelles sur plusieurs centaines de victimes, pour la plupart commis sous anesthésie générale, sur des enfants dont la moyenne d’âge est de 11 ans. Il a également reconnu avoir violé sa nièce pendant des années, mais les faits sont aujourd’hui prescrits :…

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Cet article a été publié dans un numéro papier de Parti des femmes.

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