En France, trop de personnes renoncent encore à faire valoir leurs droits parce qu’elles pensent ne pas avoir les moyens d’avoir un-e avocat-e. Pourtant, chacun-e a la possibilité d’obtenir un premier conseil gratuit. De nombreuses mairies, maisons de justice et du droit, ainsi que certains barreaux, organisent des permanences juridiques gratuites, ouvertes à toutes et tous. Ces espaces permettent d’être écouté-e, orienté-e, et de comprendre ses droits.
Mais ce premier conseil ne suffit pas toujours. Lorsqu’il faut engager une procédure ou se défendre devant un tribunal, les coûts peuvent devenir importants pour les personnes aux revenus modestes. C’est précisément pour cela qu’existe l’aide juridictionnelle : un dispositif trop méconnu, qui prend en charge tout ou partie des frais d’avocat-e, d’huissier-e ou d’expertise.
Elle s’adresse à celles et ceux qui ne disposent pas de protection juridique, qui ont des ressources faibles, mais aussi – et c’est crucial – pour les victimes de crimes, comme les viols. Il est inacceptable qu’une victime se retrouve seule face à son agresseur simplement parce qu’elle n’a pas les moyens. La justice ne peut être un luxe réservé aux plus aisés.
Attention tout-es les avocat-es n’acceptent pas l’aide juridictionnelle, renseignez-vous et si possible, demandez à l’avocat-e choisi-e une attestation pour réaliser votre demande auprès du Tribunal Judiciaire.
