Les enfants non-reconnu-es de la République, sans toit ni droits

, Numéro 11

Le 20 novembre, pour la Journée internationale des droits de l’enfant, la Coordination nationale des mineur-es isolé-es en lutte a appelé à manifester aux côtés des collectifs enfantistes. Depuis un an, cette coordination rassemble des groupes de jeunes en lutte pour faire reconnaître leurs droits face à l’État et aux préfectures, qui contestent leur minorité et refusent de les protéger. Arrivé-es seul-es, sans représentant-e légal-e ni soutien familial, ces jeunes relèvent pourtant de la protection de l’enfance selon la Convention internationale des droits de l’enfant. À la frontière entre protection de l’enfance et contrôle migratoire, leurs vies se jouent sur des décisions administratives, des protocoles saturés et la capacité des associations à combler les manques. A ce sujet, le Comité des droits de l’enfant de l’ONU dénonçait le 16 octobre dernier des violations graves et systématiques commises par la France envers ces jeunes laissé-es à la rue, sans soins, et…

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Cet article a été publié dans un numéro papier de Parti des femmes.

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