Sans toit ni droits : les mère isolées, premières victimes de la crise du logement

, Numéro 5

Après avoir recensé l’ensemble des appels au 115 dans la nuit du 18 au 19 août, l’UNICEF et la Fédération des acteurs de la solidarité (FAS) ont estimé qu’au moins 2159 enfants étaient sans logement pour passer la nuit. Alors que Macron affirmait en 2017 faire de la lutte contre le mal-logement sa priorité, le bilan est catastrophique puisque le nombre de personnes à la rue a doublé depuis. La même année, il promettait également de faire de l’égalité entre les femmes et les hommes la grande cause nationale du quinquennat. Pourtant, plus d’un tiers des personnes mal-logées sont des mères seules.  De fait, les familles monoparentales, dont les mères isolées représentent près de 82%, sont parmi les plus touchées par le mal-logement. Selon une étude de l’INSEE de 2022, le reste-à-vivre mensuel des ménages français est estimé à 1780€ pour les couples, contre 1410€ pour les pères seuls, et…

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Cet article a été publié dans un numéro papier de Parti des femmes.

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