Au Salon du Bourget, tapis rouge pour les marchands de mort

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Le 16 juin s’ouvre la 55e édition du Salon international de l’aéronautique et de l’espace du Bourget : une vitrine géante de l’industrie de guerre, qualifiée par les organisateurs de « rendez-vous mondial de l’excellence et de l’innovation ». L’excellence, en temps de guerres, ce sont 2 400 exposants de 48 pays venus signer des contrats, sous les applaudissements des chefs d’État, généraux et investisseurs. Ce sont des drones dits “fiables” et “performants”, déjà testés sur des civils à Gaza ou au Sahel. Ce sont 150 milliards de dollars de contrats signés l’an dernier entre deux démonstrations aériennes, l’équivalent de la moitié du budget de l’Etat. En 2023, la France est devenue le 2e exportateur mondial d’armement, derrière les Etats-Unis et devant la Russie. Son chiffre d’affaires d’exportations d’armement a atteint 18 milliards d’euros l’année suivante. Cette année, l’« économie de guerre » voulue par Emmanuel Macron fait grimper le…

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Cet article a été publié dans un numéro papier de Parti des femmes.

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