Le travail les jours fériés

, Numéro 12

Le code du travail définit 11 jours fériés. Au milieu de l’hiver, il y en a deux qui se suivent de près : le jour de Noël, et le 1er janvier. Mais qu’est-ce que ça veut dire concrètement comme droit pour les salarié-es ?

En fait… pas grand chose d’un point de vue strictement légal. Dans la loi, « férié » ne veut pas dire qu’on ne travaille pas. C’est un accord d’entreprise, de branche ou une convention collective qui doit fixer les jours fériés non travaillés. Et, s’il n’y en a pas, c’est l’employeur qui décide. Le seul jour férié particulier dans la loi est le 1er mai, qui doit toujours être chômé et rémunéré, même pour les salarié-es qui sont payé-es ordinairement à l’heure ou au rendement. Dans le cas exceptionnel de travail ce jour-là, les salarié-es doivent être payé-es double, et cela nécessite un accord écrit avec l’employeur-se.

Pour les autres jours, la loi précise tout de même que lorsque la règle fixée est que le jour férié n’est pas travaillé, cela ne peut pas engendrer une retenue sur salaire, dès lors que la personne a plus de trois mois d’ancienneté. L’employeur-se ne peut pas non plus « récupérer » les heures non travaillées un autre jour de l’année. 

Enfin, les travailleur-ses mineur-es sont un cas particulier : iels ont l’obligation de chômer tous les jours fériés… sauf dans une liste restreinte d’activités d’hôtellerie, de restauration et de services : une exception dans l’exception.

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