dossier
La représentation des minorités
, Numéro 12
Récemment, davantage de films lesbiens arrivent en salles, donnant l’impression d’un progrès. Mais cette visibilité accrue reste encadrée par les logiques de l’industrie, qui produit avant tout des images adaptées au « grand public ». Les vécus réellement minoritaires, intersectionnels ou trop éloignés des normes dominantes sont jugés trop « niche ». Ainsi, même lorsque la diversité semble augmenter, elle demeure filtrée par le regard dominant. Cette dynamique se voit dans des films pourtant célébrés, comme Portrait de la jeune fille en feu de Céline Sciamma. Malgré un récit montrant deux femmes refusant de se plier aux normes, l’esthétique reste centrée sur des corps blancs et conformes, et l’absence volontaire de scènes sexuelles, pensée pour éviter le male gaze, empêche aussi l’apparition d’images nouvelles du désir lesbien. Autre exemple, Des preuves d’amour d’Alice Douard, propose des images rares, notamment une scène de sexe entre deux femmes dont l’une est enceinte.…
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Cet article a été publié dans un numéro papier de Parti des femmes.
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