Les fantômes du Palais Bourbon

, Numéro 9

Gravure : Assemblée nationale, époque du 4 février 1790 [Tuileries]

L’automne est revenu avec ses feuilles jaunies, son temps gris et ses discussions budgétaires. C’est du côté du projet de loi de finances que s’est joué le rapport de force entre le PS et le Gouvernement. En faisant miroiter la promesse d’une non-censure en cas d’accord sur certaines mesures du budget, les socialistes se sont imposés au centre d’une loupe médiatique les mettant en scène comme les principaux interlocuteurs-rices du Gouvernement. Rien de mieux que le spectacle de l’immobilisme pour faire diversion du principal problème : Macron ne veut pas partir. C’est finalement avec le Rassemblement national que le PS a trouvé un terrain d’entente en approuvant, grâce au soutien du MoDEM, l’intégration des actifs dits improductifs (l’or, les voitures, les yachts, etc.) dans l’impôt sur la fortune immobilière, et en en excluant la résidence unique ou principale. Sans le soutien des macronistes, l’Assemblée nationale a rejeté la taxe Zucman,…

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Cet article a été publié dans un numéro papier de Parti des femmes.

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